9 – Barthélémy Vinet dit Larente sur la voie de prendre épouse

Par Harold Larente, le 12 mars 2018

La formation d’une famille est difficile au XVIIe siècle en Nouvelle-France. Les épouses potentielles sont peu nombreuses en raison de la forte proportion d’hommes dans la colonie[1], surtout à Lachine en ce début d’établissement. Les premières concessions et occupations de ce territoire débutent vers 1668, soit depuis environ 4 ans .

Étiennette Alton[2], devenue la veuve de Marin Hurtubise[3] le 12 mai 1672, représente un parti intéressant pour Barthélémy[4]. Elle a 34 ans, lui 37 ans.

Veuve, mère de jeunes orphelins et contrainte à gérer les biens immobiliers de son défunt mari, elle doit se remarier rapidement. Est-ce leurs relations sociales communes qui a mis en contact Barthélémy Vinet et Étiennette Alton ou bien les futurs époux se connaissaient du temps où Barthélémy demeurait à Montréal ? Peut-être bien une conjonction des deux.

Barthélémy Vinet dit Larente s’apprête à prendre toute une famille. Étiennette Alton à 6 enfants : Pierre 12 ans, Étiennette 10 ans, Jean 7 ans, Louis 5 ans, Marie 2 ans et enfin Marin qui a à peine 4 mois.

Les enfants de Marin Hurtubise et d’Antoinette Alton

Son veuvage sera de courte durée. Les futurs époux signent le 12 juin 1672[5] en après-midi un contrat de mariage préparé par le notaire Bénigne Basset, soit un mois après le décès de Marin Hurtibise. Le mariage a lieu le lendemain à l’église Notre-Dame de Montréal.[6]

« La coutume de passer un contrat de mariage devant un notaire est générale à Montréal et probablement dans toute la colonie »[7] au XVIIe siècle. « Outre le fait d’établir le cadre juridique de la future union, il avait aussi une fonction sociale; sa signature était un événement rare et souhaitable et les futurs époux désiraient y faire participer le plus de monde possible »[8].

Le contrat de mariage

Au point de vue de la forme, les contrats de mariage sont des actes stéréotypés: d’abord vient l’intitulé, qui nous renseigne sur les futurs époux, leurs parents, amis et témoins, ensuite les diverses clauses qui fixent les conditions matérielles du mariage et en dernier lieu la liste des signataires.[9]

Le contrat de mariage de Barthélémy Vinet dit Larente et d’Étiennette Alton ne fait pas exception à ces règles. Toutefois certaines clauses relatives aux enfants issus du premier mariage sont particulièrement intéressantes comme il sera décrit ci-dessous.

Signature d’un contrat de mariage

Les parents et amis présents

À la signature du contrat de mariage, nous retrouvons pour Barthélémy Vinet dit Larente dans l’ordre de l’énumération des personnes :

  • Jean Forget[10], son cousin[11], habitant de la seigneurie de Varennes;
  • Messire Jean-Baptiste Migeon, sieur de Branssat[12], procureur fiscal du bailliage de Montréal. À son arrivée en Nouvelle-France, Barthélémy Vinet dit Larente était domestique engagé chez Migeon de 1665 à 1668[13];
  • Catherine Gaucher de Belleville[14], épouse de Jean-Baptiste Migeon de Branssat;
  • Jean Gervaise[15]; quelques mois après ce contrat de mariage, il fut nommé substitut du procureur fiscal le 7 août 1672 qui fut enregistré le 25 octobre[16];
  • Pierre Chauvin[17];
  • André Rapin[18], chirurgien.

Les personnes présentes pour Étiennette Alton :

  • Messire François Dollier de Casson, supérieur des sulpiciens en Nouvelle-France (1671–1674 et 1678–1701) et, à ce titre, seigneur de l’île de Montréal[19];
François Dollier de Casson (1636-1701)
  • Jean Le Duc[20];
  • Louis Chevalier[21], Syndic de la communauté des habitants de l’île de Montréal[22];
  • Noël Charmois dit Duplessis[23].

Régime matrimonial

Le régime matrimonial de Barthélémy Vinet dit Larente et Étiennette Alton est une société d’acquêts dictée par la coutume de Paris. Ce régime privilégie le partage des biens accumulés par les époux pendant le mariage et exclut les biens qui leur sont propres.

 » (…) pour estre uns et communs en tous biens meubles, conquest immeubles suivant la coustume de Paris, suivie et gardée en ce pays, ne seront teneus des debtes et hypotecques l un de l’autre faites et crées avant la sollemnité de leur mariage ains s’y aucunes y a seront payez et acquictées par celuy qui les aura faites et crées et sur son bien (…)

Douaire

Le contrat de mariage prévoit qu’Étienne Alton sera doué du douaire coutumier. « Le douaire est un avantage que la femme survivante prend sur les biens de son mari prédécédé, et qui lui est accordé pour lui procurer une subsistance honnête, suivant la condition de son mari ».[24]

« (…) sera doüée laditte future espouse du doüaire coustumier suivant laditte coustume (…)

Il existe 2 sortes de douaires : le douaire préfixe et le douaire coutumier. Le douaire préfix ou conventionnel est celui qui provient de la convention des parties, il se prend sur tous les biens du mari indistinctement, soit les acquêts, les conquêts ou les biens en propre c’est-à-dire les biens d’avant mariage. Le douaire coutumier « Dans la coutume de Paris, ce douaire est la moitié des héritages que le mari tient et possède au jour des épousailles et bénédiction nuptiale, et de ceux qui lui sont échus, depuis et pendant le mariage, en ligne directe, soit à titre de donation de legs ou de succession. »[25] Ce douaire est généralement plus avantageux que le douaire préfix.

L’entretien des enfants Hurtubise

Selon ce contrat de mariage, Barthélémy Vinet dit Larente ne prendra pas la charge de la subsistance des 6 enfants Hurtubise. Leur subsistance sera assurée par l’héritage qui leur revient de la communauté de biens qu’il leur échoit, soit la moitié des biens de la communauté Hurtubise-Alton. Comme stipulé au contrat de mariage, les enfants « mâles » seront nourris, entretenus et envoyez aux écoles, pour apprendre à lire et écrire autant que faire se pourra, par la communauté Hurtubise-Alton jusqu’à l’âge de 18 ans pour les enfants « mâles » et jusqu’à l’âge de 15 ans pour les enfants « femelles ». Il est utile de rappeler que l’âge de la majorité à cette époque est de 25 ans.

Cette clause du contrat de mariage semble avoir fait l’objet de discussion par les futurs époux, les parents et amis. Elle est énoncée comme suit :

« (…) a esté accordé entre lesdittes partyes leurs dits parens et amis, que les enfans dudit deffunct Heurtebise et de laditte future espouse qui sont au nombre de six, scavoir quatre masles et deux femelles dont le plus vieux, nommé Pierre n’est encore aägé que d’unze ans, seront nouris entretenus et envoyez aux escolles, pour aprendre a lire et escrire autant que faire se pourra, aux despens de laditte communauté, et des revenus de leurs biens jusquâ l’aage, les femelles a quinze ans et les masles a dix huict, et en ce faisant tous leurs biens meubles, et immeubles(…). »[26]

Donation mutuelle entre-vifs

Les époux se font don irrévocable, au survivant, de la somme de trois cents livres tournois prises sur les biens meubles et immeubles de la communauté s’il n’y a aucun enfant vivant issu de leur mariage au moment du décès de l’un des époux. Que représente trois cents livres tournois à cette époque? À titre de comparaison en 1687, au décès de Barthélémy Vinet, soit 15 ans après celui-ci « le logis piece sur piece couvert de bardeau renduit de chaux et un four de pierre ou est décédée ledit deffunct Vinet, avec la grange couvert de paille, une estable meschante le tout estimé a six cents livres [tournois] (…) ».[27]

Renonciation à la communauté de biens

Étiennette Alton pourra renoncer à la communauté et reprendre son bien propre, son douaire et tout ce qui lui sera transmis en propre par succession, donation ou autres biens meubles ou immobiliers.

Témoins et signataires

Ce contrat a été signé en la maison de Jean-Baptiste Migeon de Branssat, où Barthélémy Vinet dit Larente a été domestique engagé de 1665 à 1668, en présence des témoins François Bailly[28] et Pierre Caillé[29].

Jean-Baptiste Migeon de Branssat, Louis Chevalier, Jean Gervaise et le notaire Bénigne Basset ont signé. Les autres n’ont pas signé « pour ne scavoir de ce faire ».

Intégralité du contrat de mariage

[page 1]

[Transcription (règles de transcription)]

Délivré expedier aux parties
769

Pardevant Benigne Basset greffier et
tabellion de la terre et seigneurie de l’isle de
Montreal en la Nouvelle France tesmoings
soubz signez furent presents Barthelemy
Vinet dit la Rente, habitant y demeurant,
fils de François Vinet laboureur demeurant au
bourg de Saint-Pierre de Juilley diocese de
Xaintes, en Saint-Onge et de Denise Brunet ses
pere et mere en son nom, d’une part et
Estiesnette Aleton veufve de deffunct Marin
Heurtebise vivant habitant dudit Montreal,
aussy en son nom, d’autre, lesquelles partyes
en la presence et du consentement de leur parens et
amis pour ce assemblez de part et d’autre,
scavoir de la part dudit Barthelemy Vinet
Jean Forget habitant de la Seigneurie de Varennes
en ce pays # son cousin # messire Jean Baptiste Migeon sieur de
Branssat procureur fiscal du bailliage dudit
Montreal, damoiselle Catherine Gervaise son espouse
messieurs Jean Gervaise, Pierre Chauvin, et André Rapin
habitant demeurant audit Montreal et de la part
de laditte veuve Heurtebise, messire François Dollier
de Casson prestre supérieur de messieurs
les prestres & ecclesiastiques de laditte isle,
Jean Le Duc et Noël Charmoys Loüis
Chevallier sindict de la communauté des habitans
de cette isle, et Noel Charmoy dit Duplessis
habitans de laditte isle # aussy y demeurant #, reconnurent et confesserent
et confesse avoir fait et accorde les traitte et
promesses de mariage qui ensuivent, c’est

 

[page 2]

a scavoir, ledit Barthelemy Vinet, avoir promis
prendre, laditte veuve a sa femme et legitime espouse
comme aussy laditte veuve avoir promis prendre ledit
Barthelemy Vinet a son mary et legitime espoux
et le mariage faire et sollemnises en face de Sainte
eglise catholique, apostolique et romaine
le plustost que faire se pourra, le plustost que
faire se pourra, et qu’il sera advisé et delliberé
entre eux leurs dits parent et amis, s’y Dieu et
nostre Mere Sainte Eglise s’y consentent et
accordent pour estre uns et communs en tous biens
meubles, conquest immeubles suivant la coustume
de Paris, suivie et gardée en ce pays, ne seront
teneus des debtes et hypotecques l un de l’autre
faites et crées avant la sollemnité de leur mariage
ains s’y aucunes y a seront payez et acquictées
par celuy qui les aura faites et crées et sur son bien,
sera doüée laditte future espouse du doüaire
coustumier suivant laditte coustume, a esté accordé
entre lesdittes partyes leurs dits parens et amis, que les
enfans dudit deffunct Heurtebise et de laditte future espouse
qui sont au nombre de six, scavoir quatre masles
et deux femelles dont le plus vieux, nommé Pierre
n’est encore aägé que d’unze ans, seront nouris
entretenus et envoyez aux escolles, pour aprendre a lire
et escrire autant que faire se pourra, aux despens de
laditte communauté, et des revenus de leurs biens
jusquâ l’aage, les femelles a quinze ans et les masles
a dix huict, et en ce faisant tous leurs biens meubles,
et immeubles, qui ont esté cy devant inventoriez, ainsy qu’il
a esté dit par lesdits futurs espoux, et estant de la
succession dudit deffunct leur pere, demeureront confus

[page 3]

en la ditte communauté, et en laquelle lesdits
six enfans, succedderont esgallement avec les
enfans qui pourront naistre et estre procréez dudit futur
mariage, s’y mieux n ayment lesdits six enfans
se tenir, a la succession dudit desfunct leur pere
suivant et conformement audit inventaire, en payant
auxdits futurs espoux, leur nourriture et entretien,
sur le pied et valleur de leurs biens tant meubles
qu immeubles, et en faveur dudit futur mariage, lesdits
futurs espoux, se font par ces présentes don irrevocable
et entre vifs, au survivant d’eux deux de la somme
de trois cens livres tournois, qui seront pris sur
les plus clairs deniers des biens du premier mourant
que sur ses immeubles, pour en jouyr par le survivant
comme de son fait et propre chose, pourveu qu’au jour
de la dissolution de leur mariage II n’y ayt aucun
enfant vivant d’eux deux, et pour faire
insinuer etc. pourra laditte future espouse
advenant la dissolution dudit futur mariage
de laditte communauté, renoncer a icelle, et en ce
faisant reprendre tout ce qu elle aura porté
avec sondit futur espoux, son douaire *et conventions* comme
dessus, a tout ce que pendant et constant ledit futur
mariage, luy sera advenu et escheu, par
succession, donnation ou autrement, le tout
franchement et quictement, sans payer aucune
debte de laditte communauté, s’y ce n’est de
celles, du temps et constant le mariage dudit
desfunct son mary et d’elle, encore bien qu’elle y
fut obligée et condamnée, car ainsy etc.
promettant etc. obligeans etc. renoncans etc.

[page 4]

fait et passé audit Montreal, en la maison dudit
Sieur de Branssat l’an gbjc (mil six cent) soixante douse le douse
juin apres midy es présence de François
Bailly et Pierre Caillé tesmoings y demeurans
et soussigné avec laditte future espouse
et partye des amis desdits futurs espoux
sus nommez et non ledit futur espoux, son cousin
Le Duc, Chauvin, Rapin et Charmoys pour ne scavoir
de ce faire enquis suivant l’ordonnance //

(Signé)                 Tientte Altton

Migeon De Branssat                L[ouis] Chevallier (paraphe)
(paraphe)
Jehan Gervaise
Basset (paraphe)
greffier

Paléographie Harold Larente, 2016, révisé le 1 mars 2016

Le mariage a lieu le 13 juin 1672 à l’église Notre-Dame à Montréal[30], le lendemain de la signature du contrat de mariage.

TRANSCRIPTION

Le treizième juin 1672 a esté fait et solemnisé le mariage de
Barthelemy Vinet dit La Rante habitant de ce lieu fils de
François Vinet et de Denise Brunet de la paroisse de Saint-Piere
le Juilié evesché de Xainte ses peres et meres, avec
Anthoinete Aleton veuve de feu Marin Heurtebise habitant
de ce lieu, fille de François Aleton et d Estienete Barilié ses
pere et mere de la paroisse et ville de La Fleche evesché
d’Angers, apres la publication d un ban et la dispense des deux
autres accordée par monsieur le cure suivant la permission et
pouvoir qui en a de Monseigneur l’Evesque, ledit mariage
[a] este fait en presance de monsieur Migeon procureur fiscal de
[ce] lieu de monsieur Gervaise monsieur Chevalier sindic et de monsieur
Le Duc lequel avec le marié ont declaré ne scavoir
signer ayant este de ce enquis.
(Signé)             Tïentte Alton
Migeon De Branssat (paraphe)
Jehan Gervaise           L[ouis] Chevalier (paraphe)

G[illes] Perrot (paraphe)
curé

[1]↑ En 1666 en Nouvelle-France, de la population célibataire, on compte 94% d’hommes et seulement 6% de femmes. Source : Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec, Synthèse historique, 1534-2010, Québec, Septentrion, 2011, p. 95. Par suite du constat de ce déséquilibre entre la population féminine et masculine, Talon demande au Roi, de favoriser une immigration plus importante de femme. Il est difficile d’établir la population en 1672, les sources n’étant pas fiables.

[2]↑ Étiennette ou Antoinette Alton, fille de feu François, maréchal, et de feu Antoinette Barillay, baptisée le 13-11-1638 à St-Thomas, v. et ar. La Flèche, év. Angers, Anjou (Sarthe); arrivée le 29-09-1659 Montréal, comme engagée de Claude Robutel. Source : Jetté, René, Dictionnaire généalogique des Familles du Québec : des origines à 1730, Les Presses de l’Université de Montréal, 1983.

[3]↑ Marin Hurtubise ou Heurtebise, fils de feu André et feu Renée Hermange de Rœzé-sur-Sarthe ou St-Rémi de SilIé-le-Guillaume. ar. et év. Le Mans, Maine (Sarthe); sépulture le 12-05-1672 à Montréal (40 ans). Source Jetté, Op. cit..

[4]↑ « En raison du manque de femmes, les mariages unissant un homme célibataire et une veuve, rare en temps normal, compte pour le septième des mariages au XIIe siècle. », Courville, Serge, Population et territoire, Presses Université Laval, 1996, p. 37.

[5]↑ 12 juin 1672, Contrat de mariage de Barthélemy Vinet et Étiennette Alton, notaire Bénigne Basset dit Deslauriers [1657-1699], BAnQ, numéro 820, microfilm M.620.7.

[6]↑ Acte de mariage de Barthélémy Vinet dit Larente et Étiennette Alton, Registres paroissiaux et actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967 (1672), basilique Notre-Dame, Montréal.

[7]↑ Dechêne, Louise, Habitants et Marchands de Montréal au XVIIe siècle, Les Éditions du Boréal, 1988, p. 418

[8]↑ Lachapelle, Marie-Andrée, L’insertion sociale des engagés dans les campagnes du gouvernement du Québec dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval pour l’obtention d’un grade de Maître ès art (M.A.), Faculté des lettres, université Laval, 1999, p. 10 en citant Marcel Trudel dans son livre « Histoire de la Nouvelle-France, Vol. III », La seigneurie de Cent-Associés, tome II, La société, Montréal, Fides, 1983. p. 520.

Ce mémoire de madame Marie-André Lachapelle peut être consulté dans Internet à l’adresse suivante : http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp03/MQ38124.pdf

[9]↑ Lachapelle, Marie-Andrée, op.cit., p. 10.

[10]↑ Jean Forget, fils de feu Michel et de Mathurine Cadet, de Vernon près St-Jean d’Angély, év. Saintes, Saintonge (Charente-Maritime); 42 ans au recensement de 1681, à Varennes, habitant; cité 26-07-1671 Boucherville, de Varennes; mariage annulé avec Judith Moisan (ct 16-07-1679 Adhémar), fille de Denis, maître tisserand et de Madeleine Roy. Source Jetté, Op. cit..

[11]↑ Nous n’avons pas encore trouvé le lien de parenté de ce Jean Forget avec Barthélémy Vinet dit Larente. Cela fera l’objet d’une recherche particulière comme plusieurs autres d’ailleurs.

[12]↑ Marchand, commis de la Compagnie des Indes occidentales, procureur fiscal, subdélégué de l’intendant, juge et seigneur, Jean-Jacques Lefebvre, « MIGEON DE BRANSSAT, JEAN-BAPTISTE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003, consulté le 13 janv. 2015, http://www.biographi.ca/fr/bio/migeon_de_branssat_jean_baptiste_1F.html

[13]↑ On peut consulter sur ce blogue l’article L’arrivée de Barthélémy Vinet dit Larente en Nouvelle-France.

[14]↑ Le notaire Basset a écrit par négligence « Catherine Gervaise » au lieu de « Catherine Gaucher ». La femme de Migeon au moment du contrat de mariage est Catherine Gaucher de Belleville. De plus, au PRDH, il n’y a qu’une Catherine Gervaise et elle est né le 25 janvier 1675 à l’île d’Orléans.

[15]↑ Jean Gervaise, fils d’Urbain et Jeanne Pebise de Souvigné près Château-La-Vallière, ar. et archev. Tour, Touraine (Indre-et-Loire), marié le 03-02-1654 à Montréal (ct 25-03 Closse), substitut du procureur fiscal en 1672-1678; maître boulanger. [Auger 53]. Source : Jetté, René, Dictionnaire généalogique des Familles du Québec : des origines à 1730, Les Presses de l’Université de Montréal, 1983.

[16]↑ Dymant, Marcel et Mathieu, André, Les huissiers de justice…leurs origines européennes, leurs racines québécoises, Les éditions Info justice (Canada) enrg, Édition de 1984, p. 46.

[17]↑ Pierre Chauvin dit Le Grand Pierre, fils de feu René et Catherine Avard de St-Vion. év. Angers, Anjou ou de Solesme, ar. La Flèche, év. Le Mans, Maine (Sarthe), marié le 16-09-1658 à Montréal (ct 15 Basset) à Marthe Hautreux, fille de René et de Françoise Lachaumerlier de St-Germain de Noyen-sur-Sarthe, ar. La Flèche, év. Angers, Anjou (Sarthe). Source Jetté, op.cit..

[18]↑ André Rapin, fils de Jean et Marie Boufandeau de St-Paul-en-Pareds, ar. La Roche-sur-Yon, év. Luçon, Poitou (Vendée); décédé le 27-12-1694 et sépulture le 28-12-1694 Lachine (54 ans) (de pleurésie); 24 ans au recensement de 1666, à Montréal. Domestique engagé de Jacques Beauvais; 40 ans au recensement de 1681, à Lachine; chirurgien; confirmé 23-03-1664 à Québec, marié le 25-11-169 à Montréal à Clémence Jarry, fille d’Élie et Jeanne Merrin. Source : Jetté, op. cit..

[19]↑ Biographie de François Dollier de Casson par Jacques Mathieu, « DOLLIER DE CASSON, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003, consulté le 9 mars 2018, http://www.biographi.ca/fr/bio/dollier_de_casson_francois_2F.html.

[20]↑ Jean Leduc, fils de Jean et Cécile Lechaperon de St-Manin d’Igé, canton Bellême, ar. Mortagne, Perche (Orne); décédé le 18-04-1702 et inhumé le lendemain à Montréal (90 ans); 42 ans aux recensements de 1666 et 1667, 60 ans au recensement de 1681, à Montréal; engagé La Rochelle le 20-04-1644; scieur de long, marié le 11-11-1652 à Montréal (ct 07-07 Ameau) à Marie Soulinier, fille d’Élie et Marie Foulet, év. Saintes, Saintonge (Charente-Maritime); décédé le 02-09-1701 et inhumé le 03-09-1701 Montréal (60 ans); 35 ans au recensement de 1666; 36 ans au recensement de 1667; 50 ans au recensement de 1681. Source : Jetté, op. cit..

[21]↑ Biographie à venir

[22]↑ « La Communauté des Habitants est une compagnie de commerce formée en 1645 à l’initiative de Pierre Legardeur de Repentigny et de Jean-Paul Godefroy, appuyés par les Jésuites. En raison de la situation précaire de la colonie et des difficultés financières que rencontre la Compagnie des Cent-Associés, les deux hommes ont l’idée de former une compagnie afin de faire le commerce des fourrures. Le siège de l’association se situe à Québec, dans l’ancien magasin des Cent-Associés. » Source : Site Internet du Ministère de la Culture et des Communications, Répertoire du patrimoine culturel du Québec, page : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=17639&type=pge#.WqK32eciFhG. La communauté des habitants est dissoute en 1663 lorsque Louis XIV dissout la Compagnie des Cent-Associés, ce qui entraîne la disparition de cette Communauté des Habitants. Alors pourquoi le notaire Basset souligne 9 ans après que Louis Chevalier est syndic de la communauté des habitants de l’île? Est-ce une méprise? Ou est-ce qu’une nouvelle communauté des habitants a succédé à celle dissoute ? L’état de mes recherches ne me permet pas d’apporter des explications à cette affirmation du notaire Basset

[23]↑ Noël Charmois dit Duplessis; décédé le 05-04-1689, sépulture le 29-10-1694 Lachine (tué par les Iroquois); boucher; 56 ans au rec. 81, à Montréal. Source : Jetté, René, Dictionnaire généalogique des Familles du Québec : des origines à 1730, Les Presses de l’Université de Montréal, 1983.

[24]↑ C.H Dagar, Le nouveau Ferrière ou dictionnaire de droit et pratique, civil, commercial et judiciaire, tome second, Paris, 1804, p. 21

[25]↑ Idem p.22

[26]↑ 12 juin 1672, Contrat de mariage de Barthélemy Vinet et Étiennette Alton, notaire Bénigne Basset dit Deslauriers [1657-1699], BAnQ, numéro 820, microfilm M.620.7.

[27]↑ 4 au 18 décembre 1687, Inventaire des Biens de Barthélémy Vinet dit Larente, notaire Jean-Baptiste Pottier [1686-1701], BAnQ. Parchemin, la banque de données notariale du Québec ancien (1635-1784) par la Société de recherche historique Achiv-Histo sous la direction de Hélène Lafortune et Normand Robert indique la date du 21 novembre 1687 pour cet inventaire. La méprise vient du fait qu’au début de l’acte, il est mentionné que « monsieur le bailly l isle du Montréal » a ordonné par mandat de procéder à l’inventaire des biens de Barthélémy Vinet dit Larente le 21 novembre 1687. Cet inventaire a débuté le 4 décembre de l’année 1687 et s’est poursuivi jusqu’au 18 décembre 1687.

[28]↑ François ou Jean Bailly dit Lafleur, ar. et év. La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime); sépulture le 25-07-1690 à Montréal (63 ans); 39 ans au recensement  de 1666, 40 ans au recensement de 1667, 55 ans au recensement de 1681 à Montréal; engagé à La Rochelle le 08-06-1659, arrivé le 29-09-1659; maître maçon et entrepreneur en bâtiments en 1659, huissier au bailliage seigneurie Montréal 1667 puis huissier (sergent royal), geôlier et concierge de la prison de Montréal le 02-07-1676 à sa mort, substitut du procureur fiscal de Montréal de 1678 à 1687. Source : Jetté, René, Dictionnaire généalogique des Familles du Québec : des origines à 1730, Les Presses de l’Université de Montréal, 1983.

On peut aussi consulté, Alan Gowans, « BAILLY, Lafleur, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 10 mars 2018, http://www.biographi.ca/fr/bio/bailly_francois_1F.html.

[29]↑ Au risque de jeter de la confusion, je m’abstiendrais de mettre quelque information sur ce Pierre Caillé.

[30]↑ Acte de mariage de Barthélémy Vinet dit Larente et Étiennette Alton, Registres paroissiaux et actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1967 (1672), basilique Notre-Dame, Montréal.

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